Quelques-uns de nos projets
Ce projet, initié par des jeunes autochtones, vise à transmettre les compétences traditionnelles de couture et de perlage des vêtements autochtones. Conscient de la difficulté d'accéder à de tels enseignements dans un environnement urbain comme Montréal, le projet s'appuie sur la sagesse et les pratiques des anciens. Il se concentre non seulement sur les aspects techniques de la couture et du perlage, mais aussi sur la préservation de l'héritage culturel par le biais de cet artisanat. En se rendant dans divers centres de jeunesse et garderies indigènes, le projet cherche à s'assurer que ces précieuses compétences et traditions sont transmises aux générations futures, favorisant ainsi un sentiment de communauté et de continuité parmi les peuples indigènes.
Le Parlement des réfugiés du Québec (RPQ) est un projet novateur qui vise à combler le manque de participation officielle des réfugiés à l'élaboration des lois et des politiques au Québec. Structuré de manière similaire à l'Assemblée nationale du Québec, le RPQ crée une plateforme permettant aux réfugiés de s'engager activement dans le processus politique, en siégeant dans des comités thématiques aux côtés d'experts, en rédigeant des rapports, des résolutions et des appels à l'action qui seront examinés lors des sessions plénières. En tant qu'initiative menée par les réfugiés, le RPQ offre aux réfugiés un espace unique pour exprimer leurs préoccupations et contribuer au paysage politique. Avec l'ambition de devenir un événement annuel, le RPQ cherche à s'établir comme un acteur clé dans l'arène politique du Québec, en influençant la politique et la législation concernant les réfugiés à travers la collaboration avec les décideurs et les politiciens.
Ce projet a donné lieu à une campagne de sensibilisation méticuleusement élaborée autour des récits personnels des demandeurs d'asile, de leurs défis, de leurs parcours, de leurs discriminations et de leurs aspirations. Visant à favoriser une compréhension et une empathie plus profondes, l'initiative a cherché à co-créer divers outils de sensibilisation - notamment des affiches, des cartes, des courriers postaux et des brochures - complétés par une exposition organisée. Une partie importante de la stratégie du projet consistait à établir des liens avec les médias pour amplifier les voix et les histoires des demandeurs d'asile, améliorant ainsi leur visibilité et leur présence à Montréal, au Québec et dans l'ensemble du Canada. La mission principale de ce projet était de rehausser le profil des demandeurs d'asile, en mettant en lumière leurs expériences et leurs contributions, et en plaidant en faveur d'un environnement plus inclusif et plus favorable qui reconnaisse et prenne en compte leurs besoins et leurs droits uniques. Grâce à cette approche à multiples facettes, le projet visait non seulement à informer et à éduquer le public, mais aussi à stimuler une reconnaissance sociétale plus large et une appréciation de la résilience et des rêves des demandeurs d'asile.
Le festival d'art "Nous Sommes Plus" a pour vocation de favoriser un environnement inclusif où la diversité n'est pas seulement reconnue mais célébrée, avec des chances égales pour tous, quelles que soient leurs origines. Ce festival met en lumière la richesse de la créativité au sein de notre communauté, en soulignant particulièrement les talents et les histoires des artistes nouveaux arrivants et des chefs d'entreprise réfugiés. Il sert de plateforme dynamique à ces personnes pour présenter leurs œuvres et leurs produits, améliorant ainsi leur visibilité et leur intégration dans la communauté. Au cœur de l'éthique du festival se trouve son engagement à amplifier les voix marginalisées, en offrant une scène à ceux qui sont souvent laissés en marge du discours sociétal. Grâce à "Nous Sommes Plus", des artistes et des entrepreneurs nouveaux arrivants et réfugiés partagent leurs récits et leur créativité, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et appréciation de la diversité. Cette initiative représente une affirmation puissante de la valeur de la voix et de l'histoire de chaque individu, invitant à la réflexion et au dialogue à travers le langage universel de l'art et de la créativité. "Nous Sommes Plus" n'est pas seulement un événement ; c'est un mouvement vers une société plus inclusive et plus compréhensive, où les contributions des nouveaux arrivants et des réfugiés sont reconnues comme faisant partie intégrante du tissu communautaire.
Ce projet, centré sur la création d'une fanfare composée de jeunes nouveaux arrivants au Canada, est une fusion dynamique de l'expression musicale et de l'intégration culturelle. Il témoigne des valeurs d'inclusion et d'engagement, contribuant directement aux thèmes "Canada inclusif" et "Engagement civique et démocratique" dans le cadre des objectifs plus larges de promotion d'une société unifiée et participative. En rassemblant un groupe diversifié de jeunes individus par le biais du langage universel de la musique, l'initiative ne célèbre pas seulement la diversité culturelle mais promeut aussi activement l'intégration de ces jeunes dans la société canadienne. La fanfare est un microcosme d'un Canada inclusif, où les différences ne sont pas seulement tolérées, mais accueillies, ce qui permet à chaque participant de mettre en avant ses origines culturelles uniques dans un mélange harmonieux.
Un aspect essentiel du projet est la promotion de la cohésion et de la solidarité communautaires. Cet objectif est atteint en sensibilisant le corps étudiant au sort des réfugiés et en facilitant les efforts de collaboration. Grâce à l'organisation d'activités communautaires et d'événements interculturels, le projet s'efforce de renforcer les liens entre les membres de la communauté. Cette approche est soulignée par le témoignage d'un participant, qui met en évidence l'enrichissement apporté par les interactions avec les réfugiés et la compréhension de leurs difficultés.En outre, l'initiative crée des espaces d'expression, permettant à la communauté de faire part de ses expériences. Grâce à une série de conférences, d'ateliers et d'événements, les étudiants réfugiés disposent de plateformes pour partager leurs histoires et leurs points de vue, enrichissant ainsi la perspective de la communauté sur les réalités des réfugiés. Cet effort se reflète dans les commentaires d'un étudiant réfugié qui a trouvé du réconfort et du soutien en étant capable de communiquer son parcours et ses obstacles aux autres membres de la communauté.
Le projet vise à mettre en place des cours de langue pour la communauté autochtone urbaine, en ciblant plus particulièrement les Ojibways urbains qui, comme l'initiateur du projet, ont perdu le contact avec leur langue maternelle. Pour répondre à ce besoin, un ancien d'Ojibway a été engagé pour donner des cours à l'initiateur et à dix autres personnes intéressées. Grâce à la restauration de la langue perdue, le projet contribue non seulement au processus de réconciliation, mais assure également la transmission de ce savoir culturel vital aux générations futures, y compris aux enfants et petits-enfants de l'initiateur. L'aspect de l'autonomisation est tout aussi important, car le fait d'acquérir la capacité de parler sa propre langue et de comprendre les anciens lorsqu'ils communiquent en ojibway est considéré comme une étape importante vers la reconquête culturelle et l'épanouissement personnel.En facilitant ces cours de langue, le projet se présente comme une lueur d'espoir et de résilience, offrant aux populations autochtones urbaines un moyen de renouer avec leur patrimoine. Il incarne un engagement à guérir les blessures historiques et à favoriser un sentiment de fierté et d'appartenance par la renaissance de l'identité linguistique et culturelle.
Le projet FALIJA présente une pièce de théâtre qui plonge dans les récits de personnages incarnant des expériences communes d'immigrants et de réfugiés tunisiens qui se sont récemment installés à Montréal (Tio'tia:ke). Prévue pour quatre représentations entre le 17 février et le 16 mars 2023, la pièce émerge au milieu d'un afflux important de Tunisiens au Canada, motivé par l'instabilité économique et les défis politiques en Tunisie. Elle explore avec art les épreuves, les angoisses et les complexités de l'intégration auxquelles sont confrontés sept personnages divers, notamment des travailleurs, des étudiants endettés, des couples mariés et des parents, tous unis par leur quête d'une vie meilleure au Canada au milieu des défis de l'immigration et du déplacement.Avec un mélange unique d'humour sinistre, la pièce vise à offrir un réconfort communautaire et un soulagement comique, tout en mettant en évidence et en nourrissant les talents artistiques de son metteur en scène et de ses comédiens. Elle cherche à mettre en avant les histoires des immigrants et des réfugiés, permettant au public de s'engager dans ces expériences vécues.Les objectifs à long terme de FALIJA vont au-delà de l'impact immédiat des représentations. Il aspire à forger des liens artistiques et communautaires plus forts entre les jeunes nord-africains et arabes de Montréal et à catalyser la création d'autres œuvres théâtrales traitant de l'immigration et de thèmes connexes. Ce faisant, il espère fournir un soutien artistique continu et des opportunités pour les jeunes talents, en favorisant une communauté dynamique d'expression créative et de soutien mutuel.